Si vous êtes freelance débutant ou si vous envisagez de devenir consultant indépendant, la question de votre rémunération sera l’une des premières que vous vous poserez. Cette question prend encore plus d’importance dans un contexte où les avantages de travailler sous une société de portage salarial se multiplient.
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Connaissez-vous le portage salarial ?
Le portage salarial est une solution innovante qui allie la liberté de choisir ses clients et ses tarifs à la sécurité offerte par le statut de salarié. Cette formule permet aux consultants et freelances de profiter des avantages d’un travail indépendant sans les contraintes administratives et juridiques de la création d’une entreprise. En collaborant avec une société de portage, le professionnel bénéficie d’une gestion simplifiée de ses missions. Il peut ainsi se concentrer pleinement sur son cœur de métier, tandis que la société de portage s’occupe des aspects administratifs tels que la comptabilité et la facturation.
Pour évaluer combien vous pourriez gagner grâce au portage salarial, il est possible de simuler son TJM, vous permettant de planifier et d’optimiser votre activité de manière plus précise. En plus de cette gestion allégée, les consultants en portage salarial jouissent de nombreux avantages sociaux : ils bénéficient de la sécurité sociale, d’une assurance santé collective, de cotisations pour la retraite et même de prestations chômage en cas de fin de contrat.
Ces avantages font du portage salarial une alternative attrayante à la création d’une micro-entreprise ou d’une entreprise individuelle. Le professionnel conserve ainsi son indépendance tout en bénéficiant de la protection sociale d’un salarié, ce qui représente un équilibre idéal entre autonomie et sécurité.
Comment établir son taux journalier ?
Avant de fixer votre TJM, informez-vous sur les tarifs pratiqués par d’autres travailleurs indépendants dans votre secteur. Il est important de trouver un équilibre : des prix trop bas pourraient affecter votre crédibilité, tandis que des tarifs trop élevés pourraient limiter vos opportunités. Adaptez vos prix en fonction de ce que vos clients potentiels sont prêts à payer, selon leur type d’entreprise et l’urgence de leurs demandes. Votre expérience, votre niveau d’expertise, les références obtenues lors de précédentes missions ainsi que la rareté de vos compétences doivent être pris en compte pour situer votre TJM dans la fourchette du marché identifiée.
Anticiper les dépenses professionnelles
Par exemple, l’achat de matériel informatique, qui peut comprendre des ordinateurs, des logiciels spécifiques, des imprimantes, et autres équipements techniques, représente un investissement non négligeable. Les abonnements téléphoniques et les forfaits internet sont indispensables pour rester connectés avec les clients et partenaires, ainsi que pour accéder aux informations nécessaires à la réalisation des missions. Les outils en ligne, tels que les logiciels de gestion de projets, les plateformes de collaboration et les services de stockage cloud, sont également des dépenses récurrentes à considérer. Ces outils permettent de travailler de manière plus efficace et organisée, mais leur coût peut s’accumuler rapidement.
En portage salarial, il faut également tenir compte des frais de gestion, qui sont déduits des revenus bruts du consultant. Ces frais couvrent les services administratifs fournis par la société de portage, comme la gestion de la comptabilité, la facturation et les déclarations sociales et fiscales. Ils sont généralement limités à 5% des revenus bruts, avec un plafonnement mensuel de 500 €. Cette déduction doit être prise en compte lors du calcul du taux journalier moyen (TJM) pour s’assurer que le tarif facturé aux clients couvre non seulement les dépenses professionnelles, mais permet également d’atteindre le revenu net souhaité.
Calculer le temps de travail effectif
Il est illusoire de croire que chaque jour ouvrable de l’année sera dédié à des missions facturables. Les weekends, jours fériés, périodes de prospection, gestion quotidienne de l’activité et vacances réduisent considérablement le nombre de jours effectivement travaillés. Par exemple, en prenant en compte une moyenne de 70% des 220 jours ouvrables annuels, soit environ 132 jours, on peut affiner le calcul du TJM souhaité.
Pour obtenir un salaire net mensuel de 3000 € et avec des coûts de gestion et d’exploitation représentant environ 50% de votre revenu total, soit 1500 €, il faut définir le TJM correspondant. Divisez cette somme par le nombre de jours travaillés (par exemple, 132 jours), ce qui donne un TJM de 409 €.
Bonjour. Laura, ancienne journaliste dans le domaine entrepreunarial.. je passe ma retraite dans mon jardin ou à écrire des articles !