Peut-on s’attendre à économiser de l’argent sur un crédit immobilier ?

Un crédit immobilier, dans la plupart des cas, se caractérise par un remboursement, au long cours, de sommes très importantes, dans des conditions financières qui sont le reflet d’une période : celle de sa souscription. Alors que les mensualités de remboursement dudit crédit immobilier vont pouvoir s’étaler sur plus de 20 ans, ces conditions financières peuvent ne plus être en phase avec la réalité actuelle. Ce que l’on pouvait penser comme optimal et acquis pour longtemps peut se révéler trop onéreux aujourd’hui. Voyons ici comment chacun va pouvoir agir potentiellement sur le destin de son crédit immobilier en modifiant ses paramètres qui semblaient pourtant figés jusqu’à son terme. 

Maison blanche moderne à deux étages avec de grandes fenêtres, des balcons et des toits plats, entourée d'herbe verte et d'arbustes, sous un ciel partiellement nuageux.
Maison blanche moderne à deux étages avec de grandes fenêtres, des balcons et des toits plats, entourée d’herbe verte et d’arbustes, sous un ciel partiellement nuageux.

Assurance emprunteur : un levier à grand intérêt pour son crédit immobilier

Si un achat immobilier consiste toujours, lorsqu’un crédit immobilier est souscrit, au remboursement d’un capital et de ses intérêts, d’autres éléments peuvent varier, y compris dans le temps, au profit du ou des emprunteurs. 

Parmi ces éléments, on compte l’assurance crédit immobilier. Cet incontournable du processus de prêt est aujourd’hui le principal volet sur lequel chacun va pouvoir intervenir pour voir la charge que représente son crédit, être impactée à la baisse. En effet, si le taux d’intérêt va varier dans les propositions commerciales de la banque, il va rester fixe selon les termes du crédit énoncés au départ. Bien sûr, il est possible de voir avec son établissement bancaire dans quelle mesure renégocier son prêt pour profiter d’un potentiel taux d’intérêt qui aurait baissé. 

Les raisons de changer d’assurance emprunteur 

La valeur la plus sûre en termes de révision des coûts liés à son crédit immobilier est bien de se pencher sur la question de l’assurance emprunteur. Cette dernière est payée chaque mois que compte l’échéancier global du crédit, en complément du remboursement du capital et des intérêts. Si le montant de ses cotisations assurantielles est également connu à l’avance, chaque emprunteur, peut, dès le premier jour de son remboursement, décider de changer d’assurance. 

Les lois Lagarde et Lemoine donnent en effet tout pouvoir aux emprunteurs pour faire évoluer, sans contrainte, l’assurance emprunteur, dans la limite de l’acceptation, par la banque, des garanties qu’elle comporte. De fait, en testant le marché des assurances emprunteurs, il est possible de réaliser une relativement forte économie sur la longueur du crédit. Parfois plus d’une dizaine de milliers d’euros sur 20 ou 25 ans de remboursement, ce qui n’est pas neutre. 

La question financière, si elle guide l’essentiel de la démarche pour un changement d’assurance, et c’est logique, est aussi souvent accompagnée d’un gain en protection avec une meilleure couverture, de meilleures garanties. Ainsi, l’emprunteur va pouvoir voir le nombre de situations couvertes par son assurance augmenter et pouvoir se déclencher en cas de survenue. Au-delà des incontournables garanties décès, invalidité et incapacité qui rendent le remboursement du crédit impossible, c’est du côté des options moins classiques que le gain peut se faire. Que l’on parle de perte d’emploi ou des quotités appliquées à chaque co-emprunteur que cela peut se jouer : une meilleure protection n’est donc pas impossible.

Romain