Combien gagne un apprenti ?

Etre apprenti est un métier à part. C’est plutôt un aperçu de la vie de salarié… Certains étudiants ne sont pas faits pour rester sur les bancs de l’école…  A l’époque, le travail était autorisé pour les jeunes dès 12 ou 14 ans. Alors, les adolescents partaient dans une entreprise et commençaient leur carrière. Mais aujourd’hui, avec l’obligation scolaire jusque 18 ans, cela n’est plus possible. Même s’il existe toujours des jeunes qui n’ont pas la force de rester sur les bancs. Pour cela, l’Etat a mis en place plusieurs dispositifs spéciaux ; que ce soit l’alternance ou le contrat de professionnalisation. Ils ont pour but de mettre le pied à l’étrier du jeune pour qu’il vive dans le monde du travail et apprenne une profession sur le terrain.

Cette façon d’apprendre est peut-être loin de la méthode traditionnelle, mais elle convient à de nombreux jeunes qui y voient une manière d’avoir un diplôme valable tout en ayant moins de cours et accès à une profession, notamment dans le filière BTS. Profession pour laquelle ils se forment et qui, souvent, est en pénurie de main d’œuvre. Prenons pour exemple les tourneurs, les zingueurs, etc.

L’alternance, une première possibilité de s’émanciper

L’alternance est un mécanisme qui s’est largement développé ces 10 dernières années. Le principe est simple… Le temps de l’étudiant est partagé entre un travail dans une entreprise et une formation dispensée par un organisme. L’alternance, c’est donc être apprenti dans une entreprise tout en restant sur les bancs de l’école pour finaliser son BTS. Cela confère un statut particulier puisqu’il est toujours étudiant et pourtant doté d’un statut de salarié et d’un contrat de travail. Au terme de son alternance, le jeune possède à la fois un diplôme et une première expérience professionnelle. De quoi augmenter la valeur du cv.

L’autre avantage de ce mécanisme, c’est la gratuité de l’accès aux études… Le coût est en effet pris en charge par l’entreprise. Et ce n’est pas tout, puisque l’entreprise rémunère le jeune selon les barèmes en vigueur. Et, cerise sur le gâteau, après avoir formé un jeune pendant des mois, voire des années, il est fréquent que l’entreprise recrute elle-même le jeune en son sein. Tout simplement parce qu’elle a pris son temps pour le former, qu’elle le connaît et qu’elle sait qu’elle ne devra pas réinvestir du temps à former un autre jeune. Toutefois, l’embauche n’est pas une obligation.

L'apprentissage mélange théorie et pratique
L’apprentissage mélange théorie et pratique

Les atouts de l’alternance

L’alternance fait valoir plusieurs atouts, et c’est pour cela qu’elle est très appréciée depuis quelques années. Voici quelques-uns des avantages :

  • la diversité des cursus
  • elle s’adresse à tous
  • elle vise le concret et le pratique
  • elle donne une véritable expérience professionnelle
  • elle offre un diplôme

Le premier atout de l’alternance, c’est sans nul doute le large panel de cursus disponibles qu’elle propose. On parle bien ici du domaine d’études, mais aussi de la durée (certaines formations ne durent que quelques mois) et du niveau (techniques, professionnalisant, etc.) De plus, tous les secteurs sont concernés par l’alternance. A ce jour, l’industrie au sens large occupe 28 % des jeunes en alternance. Viennent ensuite les secteurs de l’information et du numérique avec 13 %, les secteurs actifs dans le service avec 11 % et le secteur bancaire avec 8 %.

Si tant d’entreprises recherchent aujourd’hui des jeunes en alternance, c’est parce qu’ils reçoivent une formation professionnalisante. Nombreux sont les étudiants qui suivent une formation théorique à l’école ou dans le supérieur. Mais cette formation scolaire ne les prépare pas au monde du travail en tant que tel et il faut les former quand ils entrent dans une entreprise. Cependant, avec l’alternance, l’entreprise travaille main dans la main avec un jeune sur des projets concrets et le forme tout en lui permettant de suivre des cours théoriques sur le côté et qui lui permettront d’avoir un diplôme ou une qualification reconnue en poche. Ces jeunes, une fois arrivés sur le marché du travail, sont directement opérationnels.

Et cela, les grandes écoles l’ont bien compris. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, toutes les filières proposent une forme d’alternance dans leur cursus. Cela leur permet de répondre à la fois à la demande des étudiants d’avoir une formation pratique et à la demande des entreprises qui veulent des employés “prêts à l’emploi.” Ainsi, les universités et les formations courtes types BTS ou DUT, de même que les écoles de commerce ou d’ingénieurs proposent une version de l’alternance qui s’adapte à leurs besoins. Et, quand l’alternance ne fonctionne pas dans le cursus en place, il existe des variantes, comme les contrats d’apprentissage et contrats de professionnalisation. Il existe même des formules alternées qui permettent de s’adapter à toutes les situations.

Comment décrocher son contrat d’alternance ?

L’alternance, cela peut être bien, mais c’est également un défi. Certes, il est facile de trouver une école qui propose ce type de formation dans le cadre d’un BTS, mais il peut se révéler plus ardu de trouver une formation et une entreprise qui accepte de prendre un étudiant en formation en son sein. Et il ne s’agit pas non plus de prendre la première opportunité qui se présente. Pour faire le bon choix, il faut se baser sur des critères bien précis et respecter quelques règles. En voici quelques-unes.

  • L’alternance, c’est l’apprentissage d’un métier chez un employeur. Mais cela ne signifie pas qu’il faut prendre les cours par dessus la jambe. Même s’il est tentant de s’investir corps et âme dans une entreprise, le suivi quotidien des cours et de la matière reste capital pour décrocher un diplôme.
  • La vie en entreprise est très différente de ce qui existe dans les salles de classe. Il y a plusieurs interlocuteurs et chacun doit être traité selon son grade dans l’entreprise. Il faut donc s’adapter à chaque situation. Certaines personne sont là pour passer un savoir, c’est le cas des tuteurs et autres formateurs, mais la direction ne doit être dérangée que pour des questions cruciales qui ne trouvent pas de réponses dans les échelons plus bas.
  • Les tâches qui sont apprises doivent être maîtrisées sur le bout des doigts. Il faut donc vérifier avec soin que chaque tâche est remplie correctement. Elles doivent également correspondre au contenu théorique des cours afin d’être réellement utiles. Pour bien les retenir, il faut noter dans un carnet les procédures et les méthodes utilisées pour les réaliser. Ce sera également très utile dans le cadre de l’écriture du rapport de stage.
  • Une fonction dans une entreprise n’est jamais une fonction isolée. Il y a toujours des interactions avec d’autres personnes et services. Il est important de pouvoir aborder les tenants comme les aboutissants afin d’embrasser le travail d’une autre manière. Il est donc important de parler avec les autres collègues et services, de les questionner sur leur rôle. Cela peut expliquer pourquoi certaines tâches se font comme elles se font.
  • L’alternance est avant tout une porte à l’embauche. Il ne faut donc pas perdre de vue cet objectif sans pour autant perdre de vue que ce ne doit pas devenir une idée fixe. En nouant des contacts, on s’ouvre des portes et des opportunités qui peuvent se faire ailleurs dans d’autres entreprises.

Le contrat de professionnalisation et le contrat d’apprentissage, quelle différence ?

Comme évoqué plus haut, il existe des alternatives, comme le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.

Il faut savoir que le contrat de professionnalisation n’est pas ouvert à tous. Pour en obtenir un, il faut remplir certaines conditions… On parle notamment de l’âge, de la situation professionnelle et sociale. Le jeune peut prétendre à un contrat de professionnalisation s’il a entre 16 ans et 25 ans. C’est également possible pour les personnes de plus de 26 ans et qui sont demandeurs d’emploi. De même, les personnes qui bénéficient d’un revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), ainsi qu’aux personnes ayant bénéficié dans le passé d’un contrat unique d’insertion peuvent également prétendre à un contrat de professionnalisation, à chaque fois sans limitation d’âge.

Contrairement au contrat de professionnalisation, le contrat d’apprentissage ne s’adresse qu’aux jeune de 16 à 25 ans. Il existe néanmoins des dérogations. Elles peuvent être accordées aux personnes bénéficiant d’une reconnaissance de travailleur handicapé ainsi qu’aux créateurs et repreneurs d’entreprise.

La différence joue également sur le temps passé dans une formation. Ainsi , la durée minimale pour un contrat d’apprentissage est de 400 heures en moyenne par an. Pour les jeunes en contrat de professionnalisation, la moyenne n’est que de 150 heures.

Enfin, la rémunération de l’apprenti en alternance, c’est-à-dire en contrat d’apprentissage, est moins élevée et ne varie qu’en fonction de l’âge du jeune et de l’année où le contrat est établi. Et ce, contrairement au contrat de professionnalisation qui ressemble à un vrai contrat de travail. Ce dernier peut être signé en CDD comme en CDI. Dans le cas d’un CDD, la durée peut aller de 6 à 12 mois, avec une possibilité de prolonger le contrat jusqu’à 24 pour autant qu’il y ait un accord dans une convention. Dans le cas d’un contrat de professionnalisation en CDI, la partie en professionnalisation ne porte que sur les premiers mois du contrat.

Enfin, le contrat de professionnalisation peut être rompu comme un contrat de travail classique contrairement à un contrat d’apprentissage en alternance. Cela signifie donc que le jeune engagé en contrat de professionnalisation  est réellement sur le marché du travail et qu’il dispose des mêmes droits et devoirs que ses autres collègues. Contrairement au jeune en alternance qui est suivi par un tuteur et un maître de stage qui le guident dans son apprentissage.

Cela se ressent, par exemple, au niveau de la rémunération d’un jeune. Alors qu’en alternance, les montants sont définis par la loi et varient en fonction de l’âge et de l’année, le contrat de professionnalisation, lui, est soumis à un salaire minimal indexé sur le SMIC en fonction de la tranche d’âge (moins de 21 ans, entre 21 et 25 ans, plus de 26 ans).  Les infos à ce sujet sont disponibles sur le site du ministère du Travail.

Apprenti chez son employeur
Apprenti en plein travail chez son employeur

Quel est le salaire de l’apprenti ?

Que l’on soit apprenti sous contrat d’apprentissage (en alternance) ou sous contrat de professionnalisation en vue d’un BTS, on est rémunéré. C’est le principal avantage en plus de recevoir une formation professionnelle. Il existe des différences salariales entre les deux types de contrat et dont le montant varie également en fonction de plusieurs paramètres comme l’âge, l’expérience, le niveau d’études, la situation sociale, etc. Dans les deux cas, la base pour calculer le montant de la rémunération est le montant du SMIC. En 2018, le SMIC s’élève à 1.498,47 €.

 Quel est le salaire de l’apprenti sous contrat d’apprentissage ?

L’avantage dans un contrat d’apprentissage est que le salaire n’est pas soumis aux charges sociales. Cela signifie que le salaire brut équivaut au salaire net. Et celui-ci variera en fonction de l’âge et de l’année d’étude sur la base du smic.

L’Etat considère trois tranches d’âge: les moins de 18 ans (les mineurs), la tranche 18 à 20 ans et les 21 et plus.

L’Etat considère trois années, la première année, la deuxième année et la troisième année.

Le tableau ci-dessous reprend le pourcentage du Smic versé :

Année / Âge Moins de 18 ans 18 à 20 ans Plus de 21 ans
1ère Année 25 % 41 % 53 %
2ème Année 37 % 49 % 61 %
3ème Année 53 % 65 % 78 %

Reporté au montant perçu sur base du Smic de 2018, cela correspond à :

Année / Âge Moins de 18 ans 18 à 20 ans Plus de 21 ans
1ère Année 374,62 € 614,37 € 794,19 €
2ème Année 554,40 € 734,25 € 914,07 €
3ème Année 794,19 € 974,01 € 1.168,81 €

Les montants indiqués ci-dessus sont des montants bruts et correspondent à la rémunération en vigueur pour un temps plein. Cette rémunération applicable aux personnes en contrat d’apprentissage est calculée sur la base de 151,67 heures par mois.  Cela signifie que le montant perçu doit être ramené au nombre d’heures prestées par le jeune. Il faut également souligner qu’un jeune en alternance peut faire des heures supplémentaires. Celles-ci ne sont pas reprises dans le tableau, car elles sont soumises aux mêmes règles que celles appliquées aux autres employés de l’entreprise.

Quel est le salaire de l’apprenti sous contrat de professionnalisation ?

Le contrat de professionnalisation ne varie qu’en fonction de deux paramètres, différents de ceux du contrat d’apprentissage. Pour calculer le salaire d’un jeune, la base est identique, le Smic de l’année en cours.

Le tableau ci-dessous reprend le pourcentage du Smic versé :

Formation / Âge Moins de 21 ans 21 à 26 ans
Inférieur au Bac Pro 55 % 70 %
Égal ou Supérieur au Bac Pro 65 % 80 %

Reporté au montant perçu sur base du Smic de 2018, cela correspond à :

Formation / Âge Moins de 21 ans 21 à 26 ans
Inférieur au Bac Pro 824,16 € 1.048,93 €
Égal ou Supérieur au Bac Pro 974,01 € 1.198,78 €

Les montants indiqués ci-dessus sont des montants bruts et correspondent à la rémunération en vigueur pour un Bac Pro. En possession d’un baccalauréat général, la rémunération ne sera pas la même et équivaudra à 55 ou 70 % du Smic en fonction de l’âge.

Comme évoqué plus haut, l’Etat a également retenu trois tranches d’âge pour le contrat de professionnalisation. Cependant, pour les 26 ans et plus, la rémunération ne pourra jamais être inférieure à 85 % du Smic et dépendra de la convention de l’entreprise.

Existe-t-il des cas particuliers à la rémunération ?

Il existe des cas où le salaire de l’apprenti peut être majoré. Par exemple, le gouvernement a décidé de revaloriser le montant du Smic en 2018. Cela a un effet direct sur la rémunération des jeunes sous contrats puisque cela entraîne une hausse des rémunérations minimales des apprentis. Mais outre cela, il existe des cas particuliers dans lesquels le jeune peut voir son salaire gonfler. En voici les principaux exemples :

  • Lorsque l’apprenti prépare un diplôme de niveau 4, le salaire de l’apprenti est majoré de 10 %.
  • Lorsque l’apprenti prépare un diplôme de niveau 3, le salaire de l’apprenti est majoré de 20 %.
  • Si l’apprenti redouble son année, le salaire reste le même.
  • Lorsque l’apprenti vit chez ses parents et est mineur, l’entreprise doit au minium versé un quart du salaire de l’apprenti sur un compte bancaire.
  • Si l’apprenti est handicapé, le contrat d’apprentissage peut inclure une année supplémentaire et sera majoré de 15 % l’année suivante.
  • En outre, il est possible pour un apprenti de toucher une prime d’activité si son salaire s’élève au moins à 900 euros net par mois. Soit 78 % du Smic.

Il a déjà été question de la rémunération et de son méthode de calcul pour avoir le salaire brut et net. Il a également déjà été question des dispositifs spéciaux qui permettent de majorer le salaire, notamment lorsque l’apprenti est handicapé ou en préparation d’un diplôme.

Pour que le jeune soit sûr de ce qu’il touchera, l’Etat français a mis en place un simulateur qui permet de calculer en ligne le salaire minimum légal en fonction des différents critères.

Ceci dit, il existe des cas ou le contrat se prolonge, dans de telles situations, le salaire minimum à appliquer est celui de la dernière année. De même, des contrats peuvent s’enchaîner les uns après les autres. Dans ce cas-là, le salaire dit être au moins égal au minimum de la dernière année du contrat précédent.

Pour finir, les rémunérations reprises dans les tableaux correspondent à ce que peut toucher un apprenti en temps plein. Pour calculer cela on prend en compte le temps de travail, soit  35 heures par semaine, ce qui équivaut à environ 151 heures par mois.

L'apprentissage couvre de nombreux domaines
L’apprentissage couvre de nombreux domaines

 Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation disposent de mécanismes spéciaux

En effet, lorsqu’on décroche ce type de contrat, l’apprenti a accès à différents mécanismes pour se protéger pendant son travail. En effet, les apprentis font l’objet de règles spécifiquement prévues par le Code du travail, car ils font partie d’un régime de travail spécifique où il y a une nécessité de protection supplémentaire par rapport aux autres employés.

On peut noter qu’un niveau fiscal, les salaires perçus par les apprentis sont exonérés d’impôts. Le brut égale donc le net. Mais, il y a un plafond à respecter au-delà duquel ce régime spécial ne s’applique plus.

L’emploi de travailleurs en contrat d’apprentissage et en contrat de professionnalisation est particulièrement intéressant pour les petites structures et les très petites entreprises. En effet, depuis 2015, les entreprises qui emploient moins de 11 salariés ne doivent plus payer leurs apprenti. En cas d’embauche d’un apprenti, le salaire est versé grâce à l’aide “TPE jeune apprenti.” Il s’agit d’une aide octroyée par l’aide et qui vise à booster le dynamisme des TPE dans le tissu économique. Cela signifie qu’une grande partie du coût de l’emploi est pris en charge par la collectivité. Reste à l’entreprise à former le jeune et à lui donner les outils pour réussir. L’aide équivaut à un quart du Smic par mois, et le paiement des charges. cette aide, équivalente à 1.100 euros par trimestre est versé à cette même fréquence. Si cette mesure passe inaperçue pour l’apprenti qui touche son salaire à la fin du mois, elle est précieuse pour l’employeur.

Par contre, il n’est pas possible de percevoir l’aide pour la recherche d’un premier emploi (ARPE) quand on décroche un contrat d’apprentissage, puisqu’il ne s’agit pas à proprement parler d’un emploi. Ceci dit, il est possible de l’obtenir en fin de contrat d’alternance s’il n’y a pas d’emploi directement après le stage. La seule condition reste de ne pas dépasser un certain seuil de revenu

Sources :

https://www.alternance.fr/infos-conseils/remuneration-apprentissage-contrat-professionnalisation-188.php

https://droit-finances.commentcamarche.com/faq/33507-apprentissage-salaire-d-un-apprenti-2018

https://www.alternance.fr/infos-conseils/remuneration-apprentissage-contrat-professionnalisation-188.php

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F32038

https://www.lapprenti.com/html/apprenti/salaire.asp

https://www.capital.fr/votre-carriere/contrat-de-professionnalisation-a-quel-age-et-pour-quel-salaire-1241643

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15478

https://www.pole-emploi.fr/employeur/le-contrat-de-professionnalisation-@/article.jspz?id=60624

http://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/se-former-en-alternance/le-contrat-de-professionnalisation/article/le-contrat-de-professionnalisation