Combien gagne une hôtesse de l’air ?

L’hôtesse de l’air est une personne travaillant dans un avion dont le rôle est d’assurer que les passagers sont à la fois confortables et en sécurité. Elle assure le service aux côtés des stewards. Tous font partie du Personnel Navigant Commercial (PNC).

Le salaire de l’hôtesse de l’air est fixé par la compagnie aérienne qui l’emploie et peut évoluer en fonction de ses compétences. Certains avantages, notamment les voyages gratuits, accompagnent ce métier de PNC, surtout chez les grandes compagnies d’Europe. Point sur cette rémunération.

Quelles sont les conditions salariales de l’hôtesse de l’air ?

Le salaire d’une hôtesse de l’air peut varier d’une compagnie aérienne à l’autre. D’une manière générale, il existe un salaire de base lequel évolue ensuite en fonction de différents critères dont les suivants :

  • Ancienneté dans le métier ;
  • Ancienneté dans la compagnie ;
  • Surplus d’heures de vol majoré jusqu’à 200 % chez certaines compagnies aériennes ;
  • Catégorie de vols effectués : courriers nationaux ou long-courriers ;
  • Différentes classes en avion : économique, affaires ou première classe.
Salaire d'une hôtesse de l'air
Le salaire d’une hôtesse de l’air varie en fonction de plusieurs facteurs.

Combien gagne une hôtesse de l’air en début de carrière ?

Avant tout, il est intéressant de noter que certaines compagnies aériennes peuvent recruter des hôtesses de l’air sans expérience.

De manière générale, le salaire d’une hôtesse de l’air débutante est d’environ 1500 € brut par mois. Cependant, certaines compagnies aériennes n’accordent que 1 000 € à un nouveau PNC alors que d’autres sont plus généreuses avec 1 500 € à 1 750 €. Le salaire en début de carrière ne dépend pas forcément du renom de la compagnie. Une hôtesse qui fait ses preuves a plus de chance d’obtenir rapidement une augmentation de salaire en tenant plus de responsabilités lors des vols.

Y a-t-il des possibilités d’évolution dans cette fonction de PNC ?

Une hôtesse de l’air enrichit son expérience professionnelle à chaque vol et les possibilités d’évolution sont bien réelles. Il faut toujours commencer par la classe économique où l’hôtesse apprend à encaisser et à bien gérer les différentes réactions des passagers au départ, pendant le trajet et à l’arrivée. Par ailleurs, la force physique est sollicitée pour parvenir à faire le va-et-vient sur une allée de 100 mètres environ et ce, pendant au moins 3 heures sans pause.

L’hôtesse endurante et efficace obtient un entretien pour la classe affaires. Si elle est convaincante, elle suit une formation spécifique octroyée par la compagnie pour poursuivre sa carrière. Elle peut donc s’attendre à un salaire un peu plus élevé. Lorsqu’elle reprend les vols après la formation, elle est censée connaître les variétés de vin et les accords mets-vins. En plus, elle doit maîtriser le choix de verre correspondant à chaque boisson et l’utilisation des termes plus courtois.

Si l’hôtesse fait ses preuves en classe affaires, elle peut rejoindre la première classe toujours après la formation y afférente. Elle serait mieux payée à ce stade, mais elle n’a pas droit à l’erreur. Le service et les échanges avec les VIP doivent être impeccables et il est même obligatoire de savoir distinguer les vins par région et par année.

Avec une expérience de plusieurs années dans cette fonction de PNC, il est bien probable de devenir chef de cabine et encadrer d’autres PNC. Certaines hôtesses deviennent aussi formatrices au sein de la compagnie pour être bien rémunérées. Chaque compagnie possède aussi un chef des personnels navigants. Cependant, il s’agit d’un poste unique un peu difficile à obtenir.

À combien s’élève le salaire d’une hôtesse après plusieurs années de service ?

Combien une hôtesse de l’air gagne-t-elle au bout de quelques années de service ? À chaque échelon chez une compagnie régulière, une hôtesse de l’air touche environ 200 € en plus de son salaire mensuel de départ. Avec 15 ans d’ancienneté, elle perçoit entre 2 300 € et 3 100 € nets en fonction de ses compétences. Si elle fait un surplus de vol chaque mois, sa rémunération peut s’élever jusqu’à 3500 €. Une hôtesse de l’air de 10 ou 15 ans de service au sein d’une même compagnie peut donc gagner un salaire annuel d’environ 45 000 € nets.

Salaire d'une hôtesse de l'air
Le salaire d’une hôtesse de l’air peut aller jusqu’à 3500 Euros par mois.

Qu’en est-il du salaire hôtesse de l’air sur les vols long-courriers ?

Il est utile de souligner qu’en début de carrière, l’hôtesse travaille uniquement sur des vols nationaux. Cette période est très courte chez les grandes compagnies aériennes qui proposent de nombreux vols nationaux et internationaux pouvant durer 2 heures à 18 heures. Très vite, ce PNC va être affecté aux vols long-courriers.

L’hôtesse va alors gagner un salaire de plus en plus élevé avec les nombreuses heures passées dans les nuages et les primes y afférents. Pendant les hautes saisons, il est probable qu’une hôtesse gagne le double de son salaire habituel. Cependant, chez certaines compagnies qui opèrent uniquement sur les long-courriers, le salaire de base des hôtesses en fin de carrière se limite à 2 600 € nets.

Combien gagne une hôtesse de l’air sur les vols moyen-courriers ?

L’hôtesse embauchée par les grandes compagnies aériennes a plus de chance d’avoir des vols moyens-courriers plusieurs fois dans le mois. Si elle est affectée à ce type de trajet selon la décision de la compagnie, elle perçoit un salaire mensuel fixe de 1 400 € à 1 800 €. Elle reçoit en plus ses primes qui augmenteraient le montant total de sa rémunération.

Avec des années d’expérience dans le service, elle passerait aux vols long-courriers. Dans ce cas, si elle est encore appelée à travailler parfois sur des vols moyen-courriers, son salaire sera basé sur les long-courriers et le forfait moyen-courriers sera calculé en fonction des heures de vol pendant le mois.

Quelles sont les primes perçues par l’hôtesse de l’air ?

En fonction de ses missions et de ses conditions de travail, l’hôtesse de l’air peut prétendre à diverses primes :

  • La prime pour le surplus de vol varie en fonction de la disponibilité du PNC pour le service. Celles qui sont très disponibles ou disposées à délaisser un peu de temps pour consacrer plus leur temps au travail en profitent bien ;
  • La prime du 13e mois est basée sur le salaire de base fixé par la compagnie ;
  • Le PNC bénéficie également d’une prime pour les montées au terrain. Il s’agit des frais de transport correspondant au trajet domicile-aéroport d’un montant de 20 € à 30 € par vols. Si l’hôtesse offre son service entre 22 heures et 6 heures, elle empoche aussi la majoration pour le travail de nuit ;
  • Il faut également mentionner la majoration pour le travail dominical dont le montant varie d’une compagnie à l’autre. Généralement, cette prime est comprise entre 25 % et 50 % de la rémunération ;
  • Quant à la majoration de repas, elle est très variable en fonction des secteurs de vol ;
  • Une hôtesse de l’air qui a obtenu un poste de chef de cabine perçoit une prime correspondant à cette responsabilité.     
Salaire d'une hôtesse de l'air
L’hôtesse de l’air a droit à des primes sur sa rémunération.

Quels sont les formations et diplômes nécessaires pour devenir l’hôtesse de l’air ?

Contrairement à certaines rumeurs et idées reçues, il faut savoir le diplôme de baccalauréat est obligatoire pour pouvoir faire un premier pas dans le monde du PNC. Il n’y a pas de critères de filière, mais il faut être fort en langues étrangères.

Les postulantes ayant fait 2 ans d’études supérieures après le bac ont plus de chance d’être sélectionnées par les compagnies aériennes. Le certificat CCA ou Cabine Crew Attestation est également obligatoire pour gagner la reconnaissance de toutes les compagnies d’Europe. La formation qui permet d’obtenir ce certificat sert à transmettre à la future hôtesse de l’air tout ce qu’elle doit savoir à propos du vol et de l’avion :

  • La réglementation aéronautique ;
  • Les connaissances générales de l’aviation ;
  • Les différentes communications utiles ;
  • Le fonctionnement de l’équipage ;
  • La lutte anti-incendie ;
  • La détection des matières dangereuses dans l’avion ;
  • Les gestes de premiers secours ;
  • La surveillance des passagers et de la cabine.

Quelles sont les compétences requises pour travailler dans un avion ?

Il faut maîtriser l’anglais pour devenir hôtesse de l’air chez une compagnie aérienne. La maîtrise de plusieurs autres langues vivantes augmente la chance d’être recrutée. L’essentiel est de se démarquer parmi les nombreuses candidates au poste. Savoir nager figure également en tête des critères de recrutement pour pouvoir porter secours aux passagers en cas d’amerrissage. Chaque compagnie aérienne donne à ses hôtesses une formation à la sécurité avant de les embaucher sous contrat.

Il existe ensuite des épreuves théoriques et pratiques pour mesurer leur capacité à s’impliquer dans une opération de sauvetage. Il s’agit généralement d’épreuves de natation et de secourisme. La candidate à la sélection d’hôtesses de l’air doit être majeure. Les compagnies ne reçoivent que les filles de grande taille par mesure de sécurité, elles seraient plus rapides au cas où il faut saisir les équipements de sauvetage.

Conclusion

Les compagnies internationales payent bien ses hôtesses. Pour rejoindre l’une d’entre elles, il faut être habitué à des activités physiques régulières, avoir de bonnes compétences en communication. Les diplômes comptent aussi. Les conditions de recrutement et de salaire sont approximativement les mêmes pour un steward.

Les salaires par métier